Les récents événements tragiques
intervenues à Lomé dont le plus récemment est le sanglant braquage de l’aéroport
Eyadema avec près de 3 milliards FCFA emportés commence par livrer leurs petits
secrets. Ainsi qu’on le soupçonnait déjà le « vert était bel et bien dans
le fruit ». Tout semble être un
complot bien exécuté pour créer un chaos sécuritaire justifiant le retour des
tortionnaires à la tête de l’armée et la mise sur pied d’un plan de bataille pour
les présidentielles 2015. Et le Colonel Massina semble tenir les ficelles dans
les labyrinthes du Palais.
En tout état de cause, il est aujourd’hui
l’homme le plus heureux du Togo qui profitant de la froide exécution de
paisibles citoyens à l’aéroport de Lomé ce dimanche 05 octobre par de meurtriers
braqueurs à la solde, retrouve le commandement de la gendarmerie, son rêve ultime
de la vie.
Le même colonel Massina qui fit mains
basses sur près de 2 milliards de FCFA des commerçants du grand marché de Lomé
en 2011 se retrouve à nouveau aujourd’hui en 1ère ligne dans une
autre affaire de braquage de ces commerçants avec cette fois ci 3 milliards
dans la cagnotte et 2 morts. Au total 5
milliard en 2 saisons bien fructueuses. Et
la suite….
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TOGO : NOMINATIONS
DANS L'ARMÉE, LE LIEUTENANT-COLONEL MASSINA PREND LA GENDARMERIE
Plusieurs
changements sont intervenus à la tête de certaines unités des Forces Armées
Togolaises (FAT). Pour les préparatifs de la présidentielle 2015, il est
annoncé la création de la Force Sécurité Élection Présidentielle (FOSEL).
L’une des nominations qui retient l’attention des togolaise ce vendredi est celle du Lieutenant-colonel Massina Yotriféï comme le nouveau directeur de la Gendarmerie nationale.
L’annonce de cette nomination a été rendue publique hier jeudi à Lomé à la télévision nationale après le conseil des ministres.
Avant sa nomination, le Lieutenant-colonel avait eu à diriger l’Agence Nationale des Renseignement (ANR), une structure qui a un goût amer pour certains togolais en raison de ses modes d’investigations jugées à tort ou à raisons comme cruelles.
Outre, la nomination du nouveau directeur de la Gendarmerie, plusieurs autres nominations sont intervenues à la tête de certaines unités des FAT.
Au nombre de ces nominations, disons que le Colonel Awoki Panassa est devenu le Chef d'État-Major particulier du Président de la République, le Capitaine de vaisseau Takougnadi Nayo est muté au poste du Chef d’Etat-major de la Marine nationale.
Pendant que la direction de l’Agence Nationale des Renseignement (ANR) est confiée au Lieutenant-colonel Koulemaga Kassawa, celle de l’Agence de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema est revenue au Commandant Alaharé Djimédi.
En vue de mieux assurer la sécurité des togolais et garantir la paix et la stabilité sur l’ensemble du territoire national, le gouvernement a décidé de réorganiser les régions militaires dans le pays.
En apportant une précision sur cette information, le ministre togolais de la Communication, des Arts, de la Culture et de la Formation Civique, Madame Kouméalo Anaté, a annoncé la subdivision du pays en deux régions militaires et de deux régions de gendarmerie subdivisées chacune en cinq secteurs.
Au niveau de la répartition militaire, la première subdivision comprend la région Maritime et celle des Plateaux et la seconde région militaire regroupe les régions Centrale, Kara et Savanes. Elles ont respectivement à leur tête les Colonels Kegnon Kodjo et Kpakpabia Bayakidéou.
Pour la Gendarmerie, la première et la deuxième région de gendarmerie ont respectivement à leur tête les Lieutenants colonels Akpovi Kossi et Amana Kodjo.
Enfin au titre académique, l’Université de Lomé (UL) a un nouveau président en la personne de Messanvi Gbéassor. Il remplace Ahadzi-Nonou qui a été nommé à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Vendredi 10 octobre 2014
L’une des nominations qui retient l’attention des togolaise ce vendredi est celle du Lieutenant-colonel Massina Yotriféï comme le nouveau directeur de la Gendarmerie nationale.
L’annonce de cette nomination a été rendue publique hier jeudi à Lomé à la télévision nationale après le conseil des ministres.
Avant sa nomination, le Lieutenant-colonel avait eu à diriger l’Agence Nationale des Renseignement (ANR), une structure qui a un goût amer pour certains togolais en raison de ses modes d’investigations jugées à tort ou à raisons comme cruelles.
Outre, la nomination du nouveau directeur de la Gendarmerie, plusieurs autres nominations sont intervenues à la tête de certaines unités des FAT.
Au nombre de ces nominations, disons que le Colonel Awoki Panassa est devenu le Chef d'État-Major particulier du Président de la République, le Capitaine de vaisseau Takougnadi Nayo est muté au poste du Chef d’Etat-major de la Marine nationale.
Pendant que la direction de l’Agence Nationale des Renseignement (ANR) est confiée au Lieutenant-colonel Koulemaga Kassawa, celle de l’Agence de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema est revenue au Commandant Alaharé Djimédi.
En vue de mieux assurer la sécurité des togolais et garantir la paix et la stabilité sur l’ensemble du territoire national, le gouvernement a décidé de réorganiser les régions militaires dans le pays.
En apportant une précision sur cette information, le ministre togolais de la Communication, des Arts, de la Culture et de la Formation Civique, Madame Kouméalo Anaté, a annoncé la subdivision du pays en deux régions militaires et de deux régions de gendarmerie subdivisées chacune en cinq secteurs.
Au niveau de la répartition militaire, la première subdivision comprend la région Maritime et celle des Plateaux et la seconde région militaire regroupe les régions Centrale, Kara et Savanes. Elles ont respectivement à leur tête les Colonels Kegnon Kodjo et Kpakpabia Bayakidéou.
Pour la Gendarmerie, la première et la deuxième région de gendarmerie ont respectivement à leur tête les Lieutenants colonels Akpovi Kossi et Amana Kodjo.
Enfin au titre académique, l’Université de Lomé (UL) a un nouveau président en la personne de Messanvi Gbéassor. Il remplace Ahadzi-Nonou qui a été nommé à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Vendredi 10 octobre 2014
Koaci.com
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FAURE DÉPOUILLE YARK DAMEHANE DE SES
PRÉROGATIVES MINITÉRIELLES
Le Président de
la République, Faure Gnassingbé a nommé mercredi, Alex Massina Yotrefeï,
directeur général de la gendarmerie nationale.
Yotrofeï en
fait, est un officier très célèbre et efficace. Dans la torture et les
coups-bas.
C’est lui qui a
marqué son nom d’une encre indélébile dans la torture des détenus dans
l’affaire Kpatcha Gnasingbé, dans celle de Agba Bertin, Eugène Attigan et bien
d’autres encore dont les noms des victimes sont restés dans l’anonymat jusqu’à
ce jour (l’on a juste en souvenir le cas des neuf nigérians froidement abattus
un de ces quatre matins dans des circonstances particulièrement sombres….)
Il le faisait
en sa qualité de patron de l’Agence Nationale de Renseignement (SRI) au vu et
au su de tout le monde. C’est bien lui que Faure Gnassingbé avait tenté en vain
de reverser à la gendarmerie nationale après sa formation au Maroc ou en
Turquie (c’est selon).
L’homme a une
allure assez brève, à la limite anodine avec une balafre oblique sur chaque
joue comme l’indique d’ailleurs sa photo ci-dessous, mais particulièrement
venimeux au sens plein du terme.
Il lui arrive
parfois d’afficher un sourire narquois à l’approche des gens donnant ainsi
l’impression, sans doute fausse, d’un homme courtois ou même naïf.
Que personne ne
blague avec cet officier originaire de la Binah ou plus précisément du Bénin
dont les parents ont fait un saut vers le Togo avant de l’y mettre au monde.
Il a une tête
relativement petite, mais vraiment pleine...bien sûr d’idées noires et
pernicieuses.
Alex Massina
Yotroféï avait auparavant été adjoint à Yark Damehane lorsque celui-ci
dirigeait la gendarmerie nationale.
Jamais les deux
hommes ne s’étaient entendus même une seule fois. Yotroféï avait tout fait pour
soulever Yark de son poste de directeur général de la gendarmerie nationale,
mais en vain. L’officier des savanes avait lui aussi ses racines bien
fixées dans cette gendarmerie. Les deux hommes sont restés pour le moins
ennmis.
Puis, Faure
détache complètement Yotrofeï de la gendarmerie pour l’ANR où il a
particulièrement et tristement brillé par son zèle dans la torture et le
montage des plans farfelus contre beaucoup de proches du Prince dont, notamment
Pascal Akoussoulèlou Bodjona.
Yotroféï n’a
guère mis de gans pour faire des fiches de renseignement particulièrement
fausses sur Bodjona et ce en complicité bien taillée avec Ingrid Awadé qui
aspirait profondément à conquérir le titre de reine de la basse-cour royale.
Massina
Yotreféï a été l’impénitent artisan de la mise sur écoute téléphonique de
nombre d’honnêtes citoyens au Togo.
C’est à partir
de ces écoutes téléphoniques qu’il fabriquait toutes les informations allant de
contre-vérités aux mensonges grossiers sur des proches et même certaines
maîtresses du Prince étant bien entendu qu’il était bien acquis à la solde de
Da Ingrid qui l’arrosait affreusement des liasses des impôts.
Aujourd’hui, en
le ramenant à la tête de la gendarmerie nationale, le fils héritier du feu
général veut passer au moins quatre messages importants.
1-Faure arrache
l’effectivité de la sécurité à Yark.
Le Prince
n’entend plus laisser le secteur de la sécurité entre les mains de Yark
Damehane dont il doute finalement de la dévotion absolue et de la capcité à
"rentrer dedans" à tout manifestant qui contesterait le pouvoir du
Prince quand viendront les temps chauds.
Il est donc
fort à parier qu’au prochain remaniement ministériel, une porte de sortie sera
trouvée à cet officier des Savanes.
Précisons pour
toute fin utile que de toute l’histoire politique de notre pays, sauf un oubli
quelconque de notre part, Yark a été le premier et seul officier supérieur
originaire des savanes à être nommé ministre.
Aucun officier
de la région des savanes n’a aussi été promu au grade de général. Leurs
légendaires compétence, dévouement au travail et leur dévotion au Chef suprême
des armées n’ont toujours pas suffi pour atteindre ce grade.
Tout compte
fait, la nomination de Massina à la gendarmerie signifie clairement que Yark
n’aura plus aucun contrôle sur ce corps malgré son statut fanfaronnant de
ministre de la sécurité et de la protection civile.
2-Faure joue
désormais au jusqu’auboutisme.
Autrement dit,
Faure Gnassingbé n’a plus confiance en rien et il a peur à la fois de tout. Il
n’a aucune assurance du lendemain. Dans un tel contexte, il n’a plus de choix
que de ne composer qu’avec ceux-là qui ne peuvent avoir de vie et de survie que
par lui Faure Gnassingbé.
Cela dit,
Yotrefeï Massina ne peut avoir de vie libre sans Faure Gnassingbé, tant il a
fait de mal et causé tellement de torts à tant de familles au Togo qu’il ne
pourra avoir de salut aisé sans son mentor actuel.
C’est donc
vice-versa. Faure sentant la menace de sa fin prochaine a décidé de composer
avec ses Caïds pendant qu’eux, à leur tour, ont le devoir sacerdotal de
tout faire pour préserver son fauteuil d’héritier….C’est fantastique tout ça.
3-Manque de
confiance et d’assurance intérieure de Faure.
Ce troisième
message a un hyperlien consubstantielle avec le deuxième à savoir que Faure se
dit qu’il n’a de compte à rendre à personne ni autour de lui, ni au peuple
togolais ou encore moins à la communauté internationale qui aurait bien voulu
voir un Massina jugé pour les actes de tortures dont il s’est rendu coupable.
Cela illustre
parfaitement combien Faure Gnassingbé est réellement en difficulté. Il est
tellement dans une situation emmerdante qu’il doute de tout.
Rien en réalité
ne le rassure, nous l’avons dit. Voilà donc pourquoi, tous les deux moins en
moyenne, il doit prendre nécessairement un décret pour muter quelqu’un dans
l’armée ou nommer telle autre personne à tel poste stratégique de la hiérarchie
militaire.
Il ne saurait
en être autrement puisque le seul pilier qui le tient vraiment au pouvoir
aujourd’hui reste celui de l’armée. Il ne doit faire aucune erreur de casting
dans ce secteur.
Le
fils-héritier marque un point d’intérêt particulier aux gestes et mouvements de
tous les officiers qui détiennent une portion de force dans cette grande
muette. Il ne prend aucun risque de faire durer longtemps un officier à un
poste sensible.
Quelqu’un
comme Félix Katanga qui aujourd’hui fait office de Chef d’Etat-Major Général
des FAT doit bien comprendre que le temps qu’il lui reste à faire là-bas, n’est
plus long. Il suffira que le Prince se rassure une élection de plus pour qu’il
démine ce dernier de son poste actuel.
En tout cas,
plus rusé que Faure Gnassingbé, l’on meurt.
4-Consécration
de la caporalisation de la gendarmerie en vue de massacrer d’éventuels
contestataires du futur scrutin.
Il est désormais
clair qu’avec la nomination de Massina Yotrofeï à ce poste de Directeur
Général, Faure a terminé de militariser la gendarmerie nationale, pour un
objectif clair :
mater les yeux
fermés tous ceux qui oseront contester les résultats de la prochaine élection
présidentielle qu’il devrait logiquement perdre au regard des 29% de voix que
UNIR a médiocrement récolté en 2013.
Les
togolais se rappellent bien le déversement curieux à la gendarmerie, des
éléments de la Force d’Intervention Rapide (FIR) que Félix Katanga avait opéré
en force par une simple note de service.
Ces agents
particulièrement dangereux et bien connus pour leurs forfaits et crimes contre
les citoyens avaient été reversés à la gendarmerie courant 2013 pour servir de
pillons stratégiques, aptes à gazer d’éventuels contestataires du scrutin
prochain.
Désormais,
tous seront conduits par un tortionnaire attitré…c’est simplement une
consécration de la force brute. Le colonel Awokou Panassa qui dirigeait cette
géndarmerie, paraissait aux yeux du Prince, un peu trop raffiné et trop policé
pour mener une telle besogne ordurière et bestiale.
Avec Yotrofeï,
l’affaire peut naturellement bien marcher vu le profile sombre de l’officier.
Le signal de la brutalité est donc clair et sans ambages.
Et, avec le
triptyque Faure-Katanga-Massina, la ligue des impopulaires est parfaite au
sommet de l’Etat. Leur message est tout aussi limpide :
Vous peuple
togolais, vous ne nous aimez pas, mais nous allons vous diriger de gré ou de
force, vaille que vaille, car nous n’avons pas d’autre choix que de le faire
ainsi au risque de nous faire avaler.
Devant une
telle évidence du chaos, que doit faire le peuple innocent aux mains
nues ? Le débat est ouvert.
Togoinfos.com
Vendredi 10 octobre
2014
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