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mardi 19 mai 2015

#TOGO/ LE JOURNALISTE BONERO LAWSON-BETHUM ENLEVE : APRES LES ASSASSINATS ET LES EMPRISONNEMENTS DE CONTESTATAIRES DE SA TYRANNIE, FAURE GNASINGBE PASSE AU KIDNAPPING ET L’ARRESTATION DES JOURNALISTES. DE LA FOLIE TOTALE QUAND TU NOUS TIENS NOUS PHARAONS TROPICAUX !#FreeTogo #TGInfo



Le Directeur de publication du mensuel "La Nouvelle", Bonero LAWSON-BETHUM a été  enlevé ce jour par des individus en civils bien armés bien évidemment les fameux messagers de la mort de Faure Gnasingbé.

« A en croire une source proche des responsables d'une association de défense des droits des journalistes, Bonero LAWSON-BETHUM se trouverait à l'heure actuelleTogovis à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) de Lomé où il serait gardé. La même source révèle qu'une perquisition serait en train d'être faite à son domicile. L'enlèvement de Bonero LAWSON-BETHUM, à en croire notre source fait suite à une plainte déposée contre lui par l'actuel ministre de la sécurité le colonel Yark Damhane au sujet d'un article que le journaliste aurait publié contre lui. Il lui aurait été signalé également à en croire notre source que c'est lui qui serait derrière le profil de "Peuples Observateurs" sur la toile.

Pour bien comprendre le fond du problème, la Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), en tant qu'institution de régulation de la presse au Togo n'a pas été saisi pour ce que ce que nous qualifions, à en croire nos informations comme étant un délit de presse et c'est la DPJ qui s'en occupe. On est vraiment au Togo où la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Togovisions

Défendons la liberté d’expression !
Défendons Bonero LAWSON-BETHUM !
JE SUIS Bonero LAWSON-BETHUM
ET TOI ?

Communiqué: SOS Journaliste en danger dénonce le kidnapping de Bonéro Lawson par la Police judiciaire

Le 19 mai 2015 aux environs de
10h, Bonéro Lawson Directeur de Publication du Mensuel la Nouvelle a été kidnappé à quelques mètres de son domicile dans le quartier Hanoukopé à Lomé par des individus qui l'ont ensuite embarqué dans une voiture banalisée pour une destination inconnue. Suite à des recherches intenses, il a été retrouvé plus tard dans les locaux de la DCPJ (Direction Centrale de la police judiciaire) qui est à l'origine du kidnapping suite à une plainte du ministre de la sécurité et de la protection civile le Colonel Yark Damehane. Une perquisition a été ensuite effectuée au domicile du journaliste au cours de laquelle son matériel de travail (ordinateur, disque dur, cle USB, journaux etc ) ont été saisi et emporté.

Des responsables d'organisation de presse notamment le Président du Patronat de la Presse togolaise Zeus Komi Aziadouvo suivi de Me Gil-Benoit Afangbedji se sont immédiatement rendus dans les locaux de la DCPJ pour non seulement assister le journaliste mais aussi prendre connaissance des termes de la plainte. Dans les locaux de la Police judiciaire, ils ont été informés de la plainte du colonel Yark Damehane qui accuse le journaliste de publication d'articles attentatoires à son honneur, à l'honneur de sa famille et des menaces sur sa fille qui réside à Bordeaux en France. A l'heure où les termes de ce communiqué sont en train d'être rédigé, les agents de la police judiciaire continue de décrypter le disque dur de l'ordinateur du journaliste Bonero Lawson à la recherche du moindre indice avant de le soumettre plus tard à un interrogatoire.

SOS Journaliste en danger dénonce avec la plus grande fermeté l'enlèvement du journaliste Bonero Lawson en pleine circulation par les agents de la Police Judiciaire.
Elle dénonce les actes attentatoires contre la liberté de presse au Togo et la menace permanente contre l'intégrité physique des journalistes dans l'exercice de leurs fonctions par des pratiques et méthodes digne de la Stasi.

SOS Journaliste estime que l'enlèvement du journaliste Bonero Lawson suite à la prétendue plainte du ministre Yark Damehane est un acte gravissime qui constitue une menace de plus pour la liberté de presse au Togo. Elle invite instamment les autorités à procéder immédiatement à la libération sans condition du Directeur de Publication du journal la Nouvelle.
SOS Journaliste en Danger rappelle à toute fin utile aux autorités qui ignorent encore les lois de la République que le Code de la Presse et de la Communication dispose en plusieurs chapitres et articles les sanctions prévues en cas de délit de presse ainsi que les procédures pour les poursuites.

SOS Journaliste en Danger invite les autorités togolaises à mettre fin aux actes d'intimidation, de menaces contre les journalistes dans l'exercice de leurs fonctions
Lomé le 19 mai

Le Président

Ferdinand Ayite

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