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samedi 6 septembre 2014

TOGO/ 10 ANS DE POUVOIR DE FAURE GNASSINGBÉ : 9.234 MILLIARDS FCFA DÉTOURNÉS VERS DES COMPTES OFF-SHORE, PLUS D’UN 1.000ER DE TOGOLAIS FROIDEMENT ASSASSINÉS ET LA JUSTICE AU PAS D’UN MONARQUE FOU DU POUVOIR ABSOLU




Suivant le rapport officiel de la très prestigieuse institution américaine GLOBAL FINANCIAL INTEGRITY (GFI) 9.233,5 milliards de FCFA ont été illicitement sortis du Togo entre 2002 et 2011

Veuillez trouver le rapport officiel de GFI sur notre Google Drive :  https://drive.google.com/file/d/0B9V7A1NDcG7rY2NrZlZLSGJ0SGc/edit?usp=sharing


 Rapport officiel de l'ONU sur les tueries de 2005 suite au coup d'état de Faure Gnassingbé: https://drive.google.com/.../0B9V7A1NDcG7rUkJFS2l.../edit...

En décembre 2013, l’ONG américaine Global Financial Integrity (GFI), dans son rapport annuel sur la sortie des flux illicites des pays en développement, décrit l’évolution annuelle de ces flux de 2002 à 2011. Ce rapport, le 3ème du genre, porte sur 144 pays dont le Togo. Et présente les estimations les plus exactes, des sommes d'argent qui sortent illicitement des pays pauvres, avec la criminalité, la corruption et la fraude fiscale. Il est accablant pour les gouvernants de ces pays et met à jour l’une des raisons essentielles pour lesquelles les populations de nos pays vivent dans une extrême pauvreté, tandis que les dirigeants affichent une richesse insolente.

Selon le rapport, les flux financiers illicites sortis du monde en développement en 2011, représentent environ 946,7 milliards de dollars (473 400 milliards de FCFA). Sur la décennie 2002-2011, ces flux illicites représentent 5 899 milliards de dollars US (2 949 500 de milliards de FCFA). Ces chiffres donnent le vertige et
montrent que les sommes détournées notamment pour le maintien au pouvoir des chefs d’Etat de certains pays en développement tels que le Togo, compromettent durablement le développement de ces pays.

Au cours des dernières années, le problème des flux financiers illicites a attiré l’attention croissante de la part des décideurs et des organisations internationales. Le 27 février 2012, à la 10ème séance plénière du groupe de tête des financements innovants pour le développement à Madrid, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a noté que la réduction des flux financiers illicites apporterait de nouvelles sources de revenus qui agiront comme un complément à l'aide publique au développement (APD). Il a reconnu que ces sources de revenus sont très importantes et a convié les pays à mettre rapidement en oeuvre des politiques visant à réduire ce trafic.

Le 21 avril 2012, à la 25ème réunion du Comité monétaire et financier international du FMI, à Washington DC, Helen Clark, l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a reconnu que la réduction des flux illicites peut aider à combler le fossé entre l'aide publique au développement et le niveau de ressources nécessaire pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), en particulier à un moment où les pressions financières entravent les efforts de contributions des pays donateurs de l'Aide publique au développement (APD).

Le cas du Togo est particulier et participe de la gouvernance désastreuse que nous avons toujours dénoncée. Ce rapport donne la preuve que le Togo est systématiquement pillé depuis des décennies et que ce pillage s’est manifestement accentué à partir de 2005, avec l’arrivée au pouvoir du Chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé. Mais nul ne pouvait imaginer qu’entre 2002 et 2011, les fonds sortis clandestinement du pays par le système RPT/UNIR, atteignent la somme de 9 233,5 milliards de FCFA dont 8 233 milliards de FCFA entre 2005 et 2011.

A la publication du rapport de GFI en décembre 2013, la presse nationale et internationale a fustigé le comportement irresponsable des Chefs d’Etat africains, qui s’accaparent les richesses de leurs pays et confinent leurs concitoyens à la misère et au dénuement.

Le présent document fait une analyse rigoureuse de la sortie de ces fonds au Togo, de 2002 à 2011 et plus particulièrement de 2005 à 2011. Il montre que le Togo dispose de ressources financières suffisantes pour résoudre les problèmes de ses populations.

En février 2013, à Dapaong, deux élèves innocents ont été froidement assassinés par les forces de l’ordre parce qu’ils ont commis “le crime” de manifester pacifiquement pour soutenir leurs enseignants en grève qui réclament de meilleures conditions de vie et de travail.

Le régime aurait pu, avec 200 milliards FCFA régler l’ensemble des problèmes des travailleurs, mais il a refusé de budgétiser les ressources financières nécessaires et a préféré utiliser la violence. Pendant ce temps, plus de 8 000 milliards de FCFA sont sortis clandestinement du pays, un montant qui représente 40 fois ce que réclament les travailleurs togolais.

Le document, dans un premier temps, montre l’évolution de la sortie de ces flux depuis 2002 et surtout depuis 2005. L’analyse se penche ensuite sur les comparaisons de l’ensemble de ces flux avec le déficit budgétaire, les dépenses budgétaires, la dette extérieure, le Produit
Intérieur Brut. Enfin, des conséquences sont tirées de la gestion catastrophique du pays par le régime RPT-UNIR. La volonté de s’accrocher indéfiniment au pouvoir et par tous les moyens, le refus des réformes politiques nécessaires à des élections libres, équitables et transparentes se nourrissent manifestement de ce pillage organisé des ressources nationales.

Source : Extrait de
Conférence de presse du 2 sept. 2014
de Jean-Pierre Fabre
Chef de file de l’opposition togolaise

Retrouvez la conférence de presse et les analyses subséquentes ici : https://drive.google.com/file/d/0B9V7A1NDcG7rLWxuSkhlbWdrRHM/edit?usp=sharing

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