Suivant le rapport officiel de la très prestigieuse
institution américaine GLOBAL
FINANCIAL INTEGRITY (GFI) 9.233,5
milliards de FCFA ont été illicitement sortis du Togo entre 2002 et 2011
Veuillez
trouver le rapport officiel de GFI sur notre Google Drive : https://drive.google.com/file/d/0B9V7A1NDcG7rY2NrZlZLSGJ0SGc/edit?usp=sharing
Ou
sur le site officiel de l’ONG américaine GFI : http://www.gfintegrity.org/report/2013-global-report-illicit-financial-flows-from-developing-countries-2002-2011/
Rapport officiel de l'ONU sur les tueries de 2005 suite au coup d'état de Faure Gnassingbé: https://drive.google.com/.../0B9V7A1NDcG7rUkJFS2l.../edit...
En
décembre 2013, l’ONG américaine Global Financial Integrity (GFI),
dans son rapport annuel sur la sortie des flux illicites des pays en
développement, décrit l’évolution annuelle de ces flux de 2002 à 2011.
Ce rapport, le 3ème du genre, porte sur 144 pays dont le Togo. Et présente
les estimations les plus exactes, des sommes d'argent qui sortent illicitement
des pays pauvres, avec la
criminalité, la corruption et la fraude fiscale. Il est accablant pour les gouvernants de ces pays et met à jour l’une
des raisons essentielles pour lesquelles les populations de nos pays vivent
dans une extrême pauvreté, tandis que les dirigeants affichent une richesse
insolente.
Selon
le rapport, les flux financiers illicites sortis du monde en développement en 2011,
représentent environ 946,7 milliards de
dollars (473 400 milliards de FCFA). Sur la décennie 2002-2011, ces flux illicites représentent 5 899 milliards de dollars US (2 949 500 de milliards de
FCFA). Ces chiffres donnent le
vertige et
montrent que les sommes détournées notamment pour le maintien au pouvoir
des chefs d’Etat de certains pays en développement tels que le Togo,
compromettent durablement le développement de ces pays.
Au
cours des dernières années, le problème des flux financiers illicites a attiré
l’attention croissante de la part des décideurs et des organisations
internationales. Le 27 février 2012, à la 10ème séance plénière du groupe de tête des financements innovants pour
le développement à Madrid, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations
Unies, Ban Ki-Moon, a noté que la réduction des flux financiers illicites
apporterait de nouvelles sources de revenus qui agiront comme un complément à
l'aide publique au développement (APD). Il a reconnu que ces sources de revenus
sont très importantes et a convié les pays à mettre rapidement en oeuvre des
politiques visant à réduire ce trafic.
Le
21 avril 2012, à la 25ème réunion du Comité monétaire et financier international du FMI, à Washington
DC, Helen Clark, l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD), a reconnu que la réduction des flux illicites peut aider à combler le
fossé entre l'aide publique au développement et le niveau de ressources
nécessaire pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD), en particulier à un moment où les pressions financières entravent les
efforts de contributions des pays donateurs de l'Aide publique au développement
(APD).
Le
cas du Togo est particulier et participe de la gouvernance désastreuse que nous
avons toujours dénoncée. Ce rapport donne la preuve que le Togo est systématiquement
pillé depuis des décennies et que ce pillage s’est manifestement accentué à
partir de 2005, avec l’arrivée au pouvoir du Chef de l’Etat actuel, Faure
Gnassingbé. Mais nul ne pouvait imaginer qu’entre 2002 et 2011, les fonds
sortis clandestinement du pays par le système RPT/UNIR, atteignent la somme de 9 233,5 milliards de FCFA dont 8 233 milliards de FCFA entre 2005 et 2011.
A
la publication du rapport de GFI en décembre 2013, la presse nationale et
internationale a fustigé le comportement irresponsable des Chefs d’Etat
africains, qui s’accaparent les richesses de leurs pays et confinent leurs
concitoyens à la misère et au dénuement.
Le
présent document fait une analyse rigoureuse de la sortie de ces fonds au Togo,
de 2002 à 2011 et plus particulièrement de 2005 à 2011. Il montre que le Togo
dispose de ressources financières suffisantes pour résoudre les problèmes de
ses populations.
En
février 2013, à Dapaong, deux élèves innocents ont été froidement assassinés
par les forces de l’ordre parce qu’ils ont commis “le crime”
de manifester pacifiquement pour soutenir leurs enseignants en grève qui
réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Le
régime aurait pu, avec 200
milliards FCFA régler l’ensemble des problèmes
des travailleurs, mais il a refusé de budgétiser les ressources financières
nécessaires et a préféré utiliser la violence. Pendant ce temps, plus de 8 000 milliards de FCFA sont sortis clandestinement du pays, un montant qui représente 40 fois ce
que réclament les travailleurs togolais.
Le
document, dans un premier temps, montre l’évolution de la sortie de ces flux
depuis 2002 et surtout depuis 2005. L’analyse se penche ensuite sur les
comparaisons de l’ensemble de ces flux avec le déficit budgétaire, les dépenses
budgétaires, la dette extérieure, le Produit
Intérieur
Brut. Enfin, des conséquences sont tirées de la gestion catastrophique du pays
par le régime RPT-UNIR. La volonté de s’accrocher indéfiniment au pouvoir et
par tous les moyens, le refus des réformes politiques nécessaires à des élections
libres, équitables et transparentes se nourrissent manifestement de ce pillage
organisé des ressources nationales.
Source : Extrait de
Conférence de presse du 2 sept. 2014
de Jean-Pierre Fabre
Chef de file de l’opposition togolaise
Retrouvez la conférence de presse et les analyses subséquentes
ici : https://drive.google.com/file/d/0B9V7A1NDcG7rLWxuSkhlbWdrRHM/edit?usp=sharing
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