FACE À L’IMMOBILISME ET À L’IMPASSE DE LA DICTATURE DE FAURE GNASSINGBÉ IL NOUS FAUT AGIR!
ENSEMBLE CE SAMEDI 26 AVRIL DANS LES RUES DE LOMÉ
POUR DIRE OUI AUX RÉFORMES ET AUX ÉLECTIONS LOCALES TRANSPARENTES.
•Dans la communauté de l’UEMOA qui rassemble huit (8) pays francophones de la sous-région, le seul pays à ne pas avoir une limitation du mandat présidentiel est le TOGO
•Notre pays, le Togo, demeure le
•Notre pays est le seul dans la sous-région à ne pas réaliser la décentralisation de ses institutions locales et qui continue à faire gérer ses communes et ses préfectures depuis des décennies, en toute opacité, par des délégations spéciales non élues
•Notre pays est le seul Etat dans la sous-région à ne pas posséder des règles électorales universelles, consensuelles, comme le préconisent les dispositions pertinentes du protocole A/SP1/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance
Tous ces faits qui constituent des refus systématiques d’appliquer les règles normales des affaires publiques, sont en fait des manœuvres pour éviter à tout prix toute forme d’alternance et pour perpétuer le caractère patrimonial et la personnalisation du pouvoir d’Etat au TOGO.
PATRIOTE ! TOUS DANS LES RUES CE SAMEDI 26 AVRIL SI NOUS VOULONS QUE CA CHANGE.
PATRIOTE ! FAIS TA PART !!!
DECLARATION LIMINAIRE DE LA CONFERENCE DE
PRESSE DU 17 AVRIL 2014
Appel à la mobilisation
Le 9 avril 2014, M. Kwessi Séléagodji
AHOOMEY-ZUNU, Premier ministre du régime UNIR/RPT a, dans une lettre réponse
adressée à l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti membre du
Collectif « SAUVONS LE TOGO », accusé réception de son mémorandum
l’interpellant sur la nécessité d’un réel démarrage du dialogue en vue des
réformes constitutionnelles et institutionnelles. Pour le Premier ministre, « Le
Gouvernement examinera les points exprimés et ne manquera pas de vous faire
part de toute suite éventuelle. »
Attendre pour « faire part de toute suite
éventuelle » comme le dit le Premier ministre dans sa lettre-réponse
alors que tous les togolais réclament la limitation du mandat présidentiel à
deux, le mode de scrutin à deux tours et les réformes des institutions n’est
qu’un faux-fuyant, une manœuvre mal déguisée visant à la conservation du
pouvoir par un même clan depuis plus de 47 ans.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO »
constate que, par cette réponse qui est une manoeuvre dilatoire, le
gouvernement rejette la tenue effective du dialogue aux calendres grecques et
s’étonne que le premier ministre ait pu donner une telle réponse alors que le
temps presse. Il devient en effet impérieux que les réformes soient faites au
plus tôt pour baliser la voie à l’organisation rapide et, dans les meilleures
conditions, des élections locales en premier lieu au cours de cette année 2014
puis, de l’élection présidentielle en 2015.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » prend
le peuple togolais tout entier à témoin pour rappeler que l’Accord Politique
Global (APG) a été signé depuis le 20 août 2006 et que cela fait bientôt 8 ans
que le pouvoir RPT/UNIR use de manoeuvres dilatoires pour ne pas le mettre en
application.
Nous tenons également à rappeler que c’est cet
accord dont Faure GNASSINGBE s’est servi pour légitimer son pouvoir après les
coups d’Etat par lesquels il a conquis le pouvoir d’Etat en février – avril
2005 après les gigantesques massacres d’innocents citoyens qui ont occasionné
plus de 1000 morts selon la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH), 400
et 500 selon le Rapport de la Mission de vérification des faits de l’ONU.
Le CST note par ailleurs que la confiscation du
pouvoir par une petite minorité, la prévarication dans la gestion des affaires
publiques, le non respect des lois et la violation des droits des citoyens ne
peuvent conduire inexorablement qu’à des situations dramatiques du genre de
celle que nous voyons à l’œuvre en République Centrafricaine. C’est pour que
notre pays n’en vienne pas à connaître de telles situations de guerre que le
CST préconise sagement la tenue de ce dialogue.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » salue
les vaillantes populations togolaises, les travailleurs de tous les secteurs
d’activité tant public que privé, les commerçantes et commerçants, nos chers
paysans qui s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la misère la plus abjecte
du fait de la mauvaise gouvernance qui gangrène l’appareil politique dirigeant
notre pays. Le CST soutient tous les secteurs d’activité qui font actuellement
valoir auprès du gouvernement la satisfaction de leurs justes et légitimes
revendications : enseignants, corps médical, greffiers, les douaniers et agents
des impôts, les étudiants qui ne demandent que l’amélioration de leurs
conditions de travail et de vie. Le CST, qui soutient toutes leurs luttes,
exige du gouvernement la satisfaction inconditionnelle et immédiate de leurs
justes revendications.
Afin d’amener le pouvoir à s’engager le plus
rapidement possible dans la voie du dialogue qui doit aboutir, de façon
consensuelle, aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, le CST
invite la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’OIF, le
« Groupe des 5″ (France, Allemagne, UE, USA, PNUD) à user de leur
influence pour aider les acteurs politiques et le gouvernement togolais à
trouver les voies du dialogue pour mettre en œuvre les réformes prescrites par
l’APG afin que soient organisées les échéances électorales à venir dans les meilleurs
délais et dans les meilleures conditions d’équité et de transparence.
Le CST se félicite dans ce cadre, des positions
exprimées par son Excellence M. Nicolas BERLANGA-MARTINEZ, ambassadeur de
l’Union européenne au Togo, dans l’interview exclusive qu’il a accordée au
journal L’Alternative, le 8 avril 2014, et dans laquelle il s’est
prononcé pour la tenue d’un dialogue entre les acteurs politiques togolais dont
les conclusions seront entérinées par l’Assemblée nationale afin d’aboutir à la
tenue des élections locales avant la présidentielle de 2015, position
conjointement défendue tant par le CST que par la Coalition Arc-en-Ciel.
Dans cette situation, devant les manoeuvres
dilatoires du gouvernement UNIR/RPT et son mépris face à la dégradation vertigineuse
des conditions de vie de nos populations, le Collectif « SAUVONS LE TOGO »
appelle toute la population à participer massivement à la Grande marche
pacifique qu’il organise le samedi 26 avril 2014 pour exiger :
1°) la mise en œuvre immédiate des réformes
politiques constitutionnelles et institutionnelles prescrites par l’APG ;
2°) la restauration de la Constitution
initiale de 1992 ;
3°) l’organisation des élections locales cette
année 2014 ;
4°) la satisfaction inconditionnelle et
immédiate des revendications que font valoir tous les secteurs actuellement en
lutte.
5°) l’arrestation inconditionnelle et
immédiate des exécutants et commanditaires de l’incendie criminel des grands
marchés de Lomé et de Kara.
Point de rassemblement : Face hôtel
AHODIKPE, boulevard circulaire,
Point de chute : Plage, rond point
Festival des glaces (ancien restaurant La pirogue).
Peuple togolais, par ta foi, ton courage et
tes sacrifices, la Nation togolaise doit renaître !
Lomé, le 17 avril 2014
Pour le Collectif,
Le Coordonnateur
SIGNÉ
Me Ata Messan Zeus AJAVON
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