« La souffrance c’est un privilège qui n’est pas donnée à tout le monde » (Jean Anouilh)
Trop
c’est trop ! Oh, qu’a un innocent bébé de trois mois qui vient de
naître et qui est en butte à tant de douleurs, à tant de tracasseries au
point où, s’il pouvait parler, il demanderait à Faure Gnassingbé,
pourquoi l’avoir fait venir dans ce monde où il n’a pas encore connu le
moindre répit. Non seulement la vie de ‘’bébé UNIR’’ est aujourd’hui
difficile et très loin de celle qu’ont connue qu’autres bébés de même
espèce avant lui et qui avaient très aisément surmonté les difficultés
de croissance, en plus la grossesse qui l’a porté n’a pas été de tout
repos et le délai normal de gestation fut largement dépassé. Le
gynécologue ayant faussé à trois reprises consécutives les dates
présumées d’accouchement. Pour sauver UNIR du sein de la gestante et ne
pas en faire un mort-né, il connut une naissance au forceps, à défaut
de césarienne.
Difficilement, mais alors très
difficilement, UNIR sera sauvé de la mort. Et depuis, ce ‘’précieux
bébé’’ issu de grossesse précieuse, tout le soin qu’on en a pris, n’a
consisté qu’à faire de faramineuses dépenses en habillement, bijoux,
lotions de bébé, etc., bref, tout ce qui est censé accrocher
l’attention des visiteurs du point de vue apparence et montrer que le
bébé jamais venu au monde auparavant était enfin arrivé. Que de boucans
faits autour de cette naissance ! Que de fortunes englouties par des
panneaux géants et autres supports publicitaires dans tout le pays au
nom de UNIR ! Que de fonds investis dans la publicité sur les médias
privés ! Que de publicités faites en toute illégalité sur les médias
d’Etat sous le regard complaisant de la HAAC ! Il n’en avait pas fallu
tant pour tenter de faire dissoudre des partis dans ce pays. Des bandes
passantes invitant à l’adhésion à UNIR. Pour ça, la HAAC du ‘’métis’’
Tozoun n’a rien trouvé à dire. Pendant ce temps, elle peut s’acharner
contre des journaux et Radio Légende et négocier en catimini avec le
juge.
Curieusement, malgré tout ceci, ‘’UNIR’’
n’intéresse personne. Ces derniers temps, à l’intention de ce parti,
des supports métalliques hyper géants soutenus par des œuvres en béton à
certains grands carrefours de Lomé ont été rapidement érigés. Et
rapidement, on y a affiché de géantes publicités au profit du parti.
Parallèlement, en l’espace d’une semaine, un nouveau type de logo
aligné nuitamment au milieu de certaines artères de la capitale, sera
clandestinement enlevé et rangé. De géantes banderoles de UNIR portées
par les supports métalliques ont été enlevées environ 72h après
qu’elles ont été hissées. Que de souffrances et d’humiliations
infligées à ‘’UNIR’’ depuis sa naissance ! Pour rappel, l’Assemblée
constitutive se fait toujours désirer. Une fois de plus, tout ce
cafouillage est un signe par lequel, entre autres, on reconnaît la fin
d’un régime. Les tenants ne maîtrisent plus rien.
www.liberte-togo.com
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