ENQUETE/CEET : FRAUDES AUX COMPTEURS : QUI PROTEGE LES FAUSSAIRES LIBANAIS ? PLUS DE 20 MILLIARDS FCFA DE PERTE ANNUELLE.
Népotisme, magouilles, fraudes, recrutements fantaisistes, marchés gré à
gré souvent non exécutés, corruption, tels sont les maux qui gangrènent
cette boîte dont le tableau de bord est au rouge depuis des années.
Dans le rapport de l’étude au fond du projet de Loi de Finances, gestion
2016, la fragile situation de cette société est décrite comme suit. Le
projet de budget de l’exercice 2016 ressort une perte de plus de 7
milliards de FCFA. Les emprunts s’élèvent à 65 milliards de F CFA, le
niveau de la dette de l’administration générale envers la CEET s’élève à
16, 9 milliards de FCFA dont 16,1 milliards de F CFA de factures
impayées ; les pertes techniques et commerciales du réseau électrique
évaluées à 20 milliards de FCFA chaque année.
Cette situation
alarmante ne dissuade en rien les voleurs de la République de continuer
leur pillage. Ainsi les différentes directions qui se succèdent à la
tête de la société sont mises à rude épreuve, balancées entre les
réseaux obscurs et les forces occultes dont il faut nécessairement
préserver les intérêts et avantages. Le mandat du Directeur général
Djétéli, sous la bienveillance du Conseil d’Administration présidé par
Katari Foly-Bazi, a été un feuilleton de scandales à rebondissement
abondamment relayés par la presse.
En janvier 2016, le DG Gnandé
Djétéli et son adjoint Amoussou-Kpéto qui ne s’accordaient pas les
violons, ont été poussés à la sortie. Le Conseil d’Administration aussi a
fait sa toilette. Jonas Daou a pris la tête du nouveau Conseil
d’Administration pendant qu’un