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dimanche 27 juillet 2014

TOGO/ LE CYNIQUE COL MASSINA DE RETOUR A L’ANR... BONJOUR LA TORTURE !



Les Organisations de Défense de Droit de l’Homme (ODDH) notamment l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITO), l’association Ensemble pour les Droit de l’Homme (EDH), l’Association Togolaise des Droit de l’Homme (ATDH) et l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH) interpellent Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) que l’ancien Directeur de l’Agence Nationale  pour le Renseignement (ANR) le Lieutenant Colonel Massina Yotroféi « renoue avec  ses basses besognes ». Ainsi, elles  demandent qu’une enquête soit menée  pour éclairer  les Togolais sur la dissolution et la réorganisation de l’ANR.
Selon les
quatre (4) Organisations de la Société Civile (OSC) le  Lieutenant Col. Massina qui était cité à la suite des  allégations de torture des accusés dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé et coaccusés, est clandestinement  de retour à l’ANR. Elles déplorent que « ce retour condamnable du personnage à l’ANR est incontestablement révélateur de la duplicité murie dont fait preuve le Chef de l’Etat Togolais ».

L’ANR était une agence de service secrète de l’Armée Togolaise où plusieurs détenus dans l’affaire de coup d’Etat de 2009  ont été torturés d’après le rapport de la CNDH. Mais, à l’issue d’un Conseil des Ministres  présidé par Faure Gnassingbé du 29 février 2012, le gouvernement avait décidé de la dissoudre pour une réorganisation.

C’est à la suite de sa dissolution que le  «très célèbre contrevenant » Lieutenant Col. Massina Yotroféi était éjecté de son poste.

Dans une déclaration de ces ODDH dont Togo Breaking News a reçu copie, les défenseurs des droits de l’homme indiquent que ce retour  n’a aucune raison d’être   parce que « l’article 13 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradant dispose que des mesures seront prises pour assurer la protection du plaignant et des témoins contre tout mauvais traitement ou tout autre intimidation en raison de la plainte déposée ou de tout autre disposition ou de déposition faite ».


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